Urbanisme
et Environnement,
les
chantiers prioritaires de
«
Jonquières Autrement»
en
12 points:
•L’école
espace prioritaire (bâtiments et voies d’accès)
•Optimiser
l’utilisation de la piscine et du camping.
•La
gare enjeu économique (tourisme) et lieu de détente.
•Valoriser
la Via Venaissia.
•Les
entrées de ville avec des voies douces.
•Création
d’un axe Nord Sud de déplacement doux.
•Le
développement urbain : incitation de constructions type écoquartier.
•Paysager
le réseau pluvial à créer
•La
bibliothèque =>médiathèque
•Création
de jardins familiaux
•Respect
des couloirs écologiques (faunes) et charte de l’environnement.
•Préservation
de la ressource en eau.
Le débat public du 14 mars en images :
Le débat public du 14 mars en images :
Compte-rendu complet du débat public du 14 mars avec les jonquiérois :
Maison de retraite :
Préserver et renforcer les maillages des haies brises vents :
Introduction
Florence LONG
Bonjour
à tous.
Merci
de participer à notre débat sur l’environnement et l’urbanisme
à Jonquières.
Nous
nous sommes appuyés sur le Plan Local d’Urbanisme (qui a remplacé
le POS) pour
nous
projeter dans ce que sera notre commune dans les années à venir.
Quelles
améliorations pouvons-nous apporter à notre cadre de vie pour mieux
vivre
ensemble,
nos déplacements, nos loisirs culturels ou sportifs, nos équipements
éducatifs
et
plus généralement l’espace public ?
Quels
atouts peut-on privilégier pour développer l’attrait du village ?
Quelles
mesures devons-nous prendre aujourd’hui pour préserver demain ?
Quels
investissements devons-nous favoriser pour mettre en adéquation nos
équipements
avec
les exigences des habitants ?
Je
vous propose un « survol » de ces questions avec Pierre et Michel
qui ont travaillé sur
ce
sujet.
Merci
Florence.
Bienvenue
à bord pour un survol de la zone.
Bien
entendu vous pouvez réagir à chacun des paysages pour y apporter
commentaires et
compléments
d’informations qui nous auraient échappés.
Nous
apercevons le village et nous pouvons constater que les plus grandes
parcelles
agricoles
se situent à l’Est sur la plaine alluviale de l’Ouvèze. La
taille des parcelles est le
résultat
de l’abattage des haies.
L'Ouvèze
qui constitue une première contrainte par ses crues nous
impose un Plan de
Prévention
des Risques d’Inondations.
- Limite et définit la zone constructible.
- Impose des normes de construction (surélévation) qui uniformisent le paysage.
Autre
contrainte qui limite l’urbanisation : La base aérienne qui impose
un Plan
d’Exposition
au Bruit (PEB)
- Nuisances sonores
- Pollution de l’air
- Risque de crash.
Sur
ce sujet nous nous appuierons sur les travaux engagés par
l’association contre les
nuisances
sonores (Jonquières, communes concernées).
La
base de Caritat étant située sur la commune d’Orange, ce sujet
devra être évoqué dans l'intercommunalité.
La
limite Est de la commune est tracée par l’Ouvèze dont les crues
nous imposent un
Plan
de Prévention des Risques d’inondation qui par les contraintes
qu’il exige modifie le
paysage
urbain :
Définition
des zones constructibles (restriction)
Surélévation
des constructions
La
Seille, son lit sert de déversoir aux crues de l’Ouvèze et doit
être aménagé.
Nécessité de creuser un bassin de régulation des eaux pluviales afin
de mieux gérer son
débit.
Voir
comment en tirer profit pour en faire un lieu utile et agréable aux
abords de la Via
Venaissia.
L’urbanisation
est contrainte de se faire par la partie Nord-est de cet entonnoir.La
continuité n’ayant pas été respectée, il reste des « dents
creuses » qu’il faudra combler en priorité.Attention l’image
date un peu. On ne voit pas la Dana (lot à la sortie du village,
embranchement de la route de Camaret et de Violés) le lotissement
«militaire», le Genestier, la campagne Ramade.
Le
rythme mesuré de croissance (0,7% annuel) est certes souhaité et il
est important de souligner comme dans le PADD (Projet d’aménagement
et de développement durable) la nécessité de réaliser les
infrastructures découlant de l'aménagement de ces nouveaux
quartiers. Plus particulièrement l'aménagement des voiries dans les
quartiers Nord avec prise en compte des déplacements doux.
Cet
aspect doit être clairement affirmé dans les documents du PLU.
Les
nouveaux quartiers à urbaniser doivent tenir compte de façon claire
et volontariste
des
intentions de cohésion sociale et intergénérationnelle ainsi que
du choix de dispositifs
écologiques
et d'éco-constructions.
Jonquières
est construit au croisement de deux axes routiers au trafic encore
important :
L’axe
Orange – Carpentras avec une moyenne de plus de 7000 véhicules par
jour
La
route de Camaret avec + de 4000 vhs/jour
La
route de Causans (zone de développement urbain) qui sert de
déviation aux poids lourds qui vont sur Camaret. (Pas de comptage ?)
L’axe
Avignon – Vaison avec 5200 vhs/j
Nous
pouvons également déplorer à ce sujet :
L’état
de l’enrobé à de nombreux endroits (route de Camaret)
Le
manque criant de voies cyclables ou piétonnes le long des deux axes
principaux.
L’inexistence
d’un réseau de voies douces qui relie les quartiers au centre du
village et
plus
prioritairement aux écoles ainsi qu’aux arrêts de cars scolaires.
- indicateur de direction et de temps
de
parcours pédestre
- arborées (marche à l’ombre)
- protégées aux intersections avec les
voies
routières
- aménagées d’espaces de repos et
d’information
(banc, affichages...)
- en liaison avec les arrêts de cars
scolaires
- En collaboration avec les commerçants, expérimenter la mise en zone piétonne du centre ville le mercredi matin (jour du marché)
Stationnement
:
La
majorité des parkings (Jean Moulin, Maison des Jeunes, Avenue de
Coubertin, Jean
Giono,
République) se situent au Sud de la commune alors que
les flux de véhicules
arrivent
du Nord (zone en développement).
Création
d’une zone de parking au nord de la Via Venaissia avec raccordement
piéton au
centre
ville.
Installer
l’arrêt des cars scolaires à proximité de la Via Venaissia pour
favoriser les
déplacements
vers les nouveaux lotissements. (Attraction de la Via Venaissia,
liaison avec
parking).
Espace
réservé pour l’implantation d’un collège qui a finalement été
construit à Ste Cécile.
Espace
laissé à l’abandon qui aurait pu être arboré et qui sert de
dépôt de terre et
remblais.
Projet
de constructions d’habitations individuelles et collectives.
Privilégier
le collectif : moins d’emprise au sol avec des équipements
partagés
(jardin,
piscine, parc, garages...).
Réserver
un déplacement doux Nord-Sud.
Un
espace public central au cœur des quartiers Nord. Les abords de la
gare du fait de la réalisation
de la Via Venaissia et de sa position désormais centrale du village
est un lieu à privilégier pour la création d'un poumon vert. Pour
ce faire il est impératif de ne pas urbaniser les parcelles 130 et
131 de la zone UAb afin d'augmenter sensiblement la surface à
aménager. Ces parcelles doivent faire l'objet d'une réserve
foncière pour création d'espaces verts.
Voir
possibilité de mutualiser le financement ?Pourquoi faire une salle dans chaque commune? ce pourrait être un projet partagé.
L'investissement
peut s’amortir par la location et la billetterie.
Des
locaux peu adaptés aux différentes activités. Un besoin
d’agrandissement. Utilisation du terrain en face ? Un problème de
stationnement et de trafic au départ et à l’arrivée des cars
scolaires.
Maison de retraite :
Un
projet d’agrandissement Transfert de la maison de retraite de
Courthézon.
Améliorer
l’évacuation des eaux pluviales :
La
réserve foncière H1 pour la réalisation d'un bassin de rétention
de surface importante(44.430 m²) devra faire l'objet d'un traitement
paysager afin de devenir en plus de sa fonction technique un lieu de
vie en relation étroite avec l'environnement sans exclure les
possibilités d'agropastoralisme.
Préserver et renforcer les maillages des haies brises vents :
Le
PLU mentionne des espaces boisés Classés au titre du L130-1 du code
de l'urbanisme au bord de l'Ouvèze, de la Seille et en quelques
autres
lieux, d'autres espaces souvent des haies sont classées au titre du
L123-1-5 du
code
de l'urbanisme. Ce deuxième classement fait l'objet de règles
précises en zone N
mais
aucune règle ne leur est appliquée en zone A. Il convient donc de
préciser
l'importance
de ces boisements et plus particulièrement des haies pour leurs
multiples
intérêts
écologiques, paysagers, historiques (haies de mûriers utilisées
dans l'élevage du
vers
à soie...) et d'en réglementer le maintien , le remplacement et
l'extension.
Persévérer
dans la végétalisation des espaces publics.
De nombreux espaces peuvent être végétalisés à moindre frais grâce à l'aide du Conseil Général et l'opération « 20 000 arbres en Vaucluse ».
De nombreux espaces peuvent être végétalisés à moindre frais grâce à l'aide du Conseil Général et l'opération « 20 000 arbres en Vaucluse ».
Modernisation
du réseau d’assainissement et maîtrise du traitement des déchets
:
Il
paraît important afin d'envisager une amélioration de la qualité
des eaux rejetées dans le milieu naturel de réserver les surfaces
nécessaires à proximité de la station d'épuration coté ouest
entre la Seille et la station d’épuration.
Création
d'un lagunage, phyto-épuration...
Rapport
et conclusions du Commissaire enquêteur Fabrice POIRIER
qui
a rendu son rapport et ses conclusions à l'issue de l'enquête
publique sur le Plan
Local
d'Urbanisme de Jonquières. Il souligne le sérieux et la pertinence
des remarques
faites
par Collectif des Associations «I.D.E.E.S» et «JONQUIERES
AUTREMENT»
qui
l'ont rencontré conjointement en mairie et lui ont apporté leur
analyse du P.L.U,
notamment
sa cohérence avec le PADD au titre de l'intérêt collectif.
L’école
:
Nous
ne connaissons pas les raisons qui ont guidé la construction de
classes en étage.
Pourquoi
pas sur un seul niveau et en limite ?
Sécuriser
le parcours piétons/voitures.
La
piscine
Aménager
les abords et optimiser l’utilisation de
la
piscine par les scolaires.
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