RYTHMES SCOLAIRES


RYTHMES SCOLAIRES

Débat entre la population jonquiéroise et JONQUIERES AUTREMENT le vendredi 11 octobre à Jonquières :


La jeunesse est la priorité de notre projet. C’est pourquoi nous avons organisé cette première réunion publique sur ce thème. La réforme des rythmes scolaires nous paraît répondre aux problèmes de l’école. Même si sa mise en œuvre est difficile, elle nous semble correspondre aux besoins des enfants. La loi doit être appliquée, à nous d'y réfléchir pour que cela soit le plus profitable à nos enfants. Il est bon de savoir que son application ne pose pas de problèmes dans plus de neuf communes sur dix et cela dès la première année.
Nos propositions sont détaillées à la suite des questions.


  • Cette deuxième rencontre publique avec les jonquiérois avait pour thème les Rythmes scolaires et présentait les choix du Collectif d’Alternative citoyenne Jonquières Autrement pour les municipales 2014.

La Ligue de l’Enseignement était invitée avec une introduction de Sylvie Brignatz, suivie de la présentation de la réforme par Annie Josefiak et Marc Derive:

Le rapport de l’OCDE indique que nos enfants décrochent en raison de la longueur des journées scolaires qui leur sont imposées. C’est un état des lieux catastrophique notamment pour les enfants de chômeurs et de parents isolés. L’écart se creuse avec les couches les plus aisées de la population. Consciente de cela, la Ligue de l’Enseignement avait fait 50 propositions aux candidats peu avant les présidentielles.



  • Le décret de janvier 2013 impose l’application de la loi en septembre 2013 pour ceux qui l’ont choisie et en septembre 2014 pour tous les autres.

     Localement, on citera l’école Sainte-Catherine de Montfavet qui applique cette réforme des rythmes scolaires en collaboration étroite avec le centre de loisirs et dont l’expérimentation est reconnue par le Recteur.

Les grandes lignes de la loi, une question multidimensionnelle : conjonction et articulation du temps familial, du temps périscolaire, du temps extra-scolaire et des choix éducatifs. Les commentaires médiatiques inquiètent jusqu’à la déraison. L’objectif reste de permettre aux enfants de mieux apprendre et de favoriser leur réussite.


  • Mieux articuler Temps scolaire et périscolaire.


En France nous avons la semaine la plus courte d’Europe pour les journées d’école les plus longues soit 6 heures quotidiennes sur 145 jours alors que dans les autres pays la moyenne varie entre 180 jours et 200.Cette extrême concentration est paradoxale alors que de nouvelles disciplines sont enseignées aux enfants comme l’Art visuel, les langues, l’informatique…La réforme vise donc à une meilleure répartition en privilégiant la scolarité le mercredi matin et en allégeant les journées de 45 minutes.

Il s’agit donc de semaines de 9 demi-journées de 3h30 pour une journée d’école de 5H30 maximum avec une pause méridienne d’1h30 minimum. Des activités périscolaires éducatives = 4X 45 minutes sont proposées aux enfants. Ce temps dit «de  Plage verte »ou TAP est préconisé de 15h45 à 16H30 mais peut varier d’un établissement scolaire à l’autre.



  • Le TAP est organisé par la municipalité, la loi lui en fait obligation, jusqu’à 16h30. Les parents peuvent s’ils le souhaitent récupérer leurs enfants à l’école dès 15H45. Ils n’ont pas obligation d’y inscrire leurs enfants.
Le TAP peut-être mobile par choix de la municipalité et concertation avec les enseignants, les parents. Aucune application ne peut fonctionner sans cette concertation préalable.

Il est possible de déplacer le TAP juste après la pause méridienne (permettre un temps de repos plus long aux tout petits de maternelle) ou par dérogation de regrouper par exemple ces trois heures « vertes » le vendredi après-midi et le mardi après-midi (2 fois 1H30 sur un projet pédagogique précis). Ce TAP peut être envisagé comme un temps d’études surveillées car, rappelons-le, les devoirs à la maison sont interdits depuis 1956 et ne doivent comprendre que des leçons à apprendre ou des lectures à effectuer. Cette dernière solution libèrerait les parents de cette astreinte.



Qui est habilité à encadrer les enfants pendant ces plages vertes ?

On citera les partenaires des contrats Enfance jeunesse, l’ALSH (Accueil de Loisirs Sans Hébergement), les actions CLAS (Contrat Local d'Accompagnement Scolaire) et CLEA (Contrat Local d'Enseignement Artistique), l’USEP (Union Sportive de l'Enseignement Primaire), La Ligue de l’Enseignement avec son action Lire et Faire lire, les associations culturelles locales, les ATSEM, les animateurs de CLSH (Centre de loisirs sans Hébergement), l’USEP, les FRANCAS, Leo LAGRANGE…

L’encadrement sera de 1 adulte pour 14 enfants en maternelle.

L’encadrement sera de 1 adulte pour 18 enfants en école primaire.


Où ces activités ont-elles lieu ?

Les locaux scolaires sont la propriété de la commune et donc utilisables, ainsi que tous les locaux municipaux.


Qui paie ?

La circulaire 2013-036 du 20 mars 2013 attribue un fonds d’amorçage. Mais tout est question de choix.  

La concertation

Une phase de diagnostic est indispensable pour tenir compte de la réalité locale. Les parents , les enseignants, les associations sont tous concernés par l’école. La concertation est indispensable.


Peut-on mettre en place des dispositifs différents selon les niveaux de classe ?

Dans un village, il doit y avoir uniformité au sein d’une même école pour des raisons de planning. Les parents ne peuvent récupérer leurs enfants à des heures différentes quand ils en ont plusieurs. Dans une grande ville, on peut en revanche sectoriser.

Question du paiement par les parents durant les plages vertes ?

Comme pour les garderies cela doit être fonction du quotient familial et du nombre d’enfants par foyer. Ainsi à Sarrians, c’est de l’ordre de 40 centimes. 



Consciente que le coût est un paramètre incontournable, Jonquieres Autrement propose :


  • que les subventions aux associations soient attribuées en fonction de leur implication sur cette action des rythmes scolaires.
  • que l’on tire parti des emplois dits « avenir ». Ainsi la commune de Monteux en emploie 35. Ces emplois « avenir » sont très encadrés et formés. On crée ainsi un nouveau corps d’animateurs.
  • que l'on raisonne en terme de choix : où souhaitons nous mettre des moyens, dans des caméras de surveillance ou dans l’éducation des enfants ?
  • que l'on mutualise les moyens : un animateur peut par exemple être embauché par deux communes et intervenir sur les deux écoles
  • que l'on optimise l'existant : l’École Municipale des Sports peut parfaitement être intégrée au projet ainsi que les équipements du plateau de sport. 


    Pour nous contacter : jonquieres2014@gmail.com 

    Jonquières 2014      

    Florence LONG pour Jonquières Autrement

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